Le deuxième film très attendu d'Orelsan, "Yoroï", a connu une première journée décevante en Belgique, n'attirant que 633 spectateurs. Ce long-métrage, qui explore la crise de la quarantaine, l'épuisement professionnel et la santé mentale à travers un prisme fantastique, est sorti mercredi.
"Yoroï" suit Aurélien, un rappeur submergé par la célébrité et les sollicitations constantes, qui trouve refuge au Japon avec sa compagne Nanako. Leur escapade prend une tournure surréaliste quand Aurélien découvre une armure japonaise ancienne qui se lie à lui, déclenchant des combats nocturnes contre des Yokai, démons nippons. Orelsan a décrit le concept du film comme un "packaging fun" pour parler des émotions, peurs, burn-out et santé mentale.
L'artiste français, connu pour sa passion du cinéma d'action hongkongais, s'est préparé aux séquences exigeantes du film en pratiquant les arts martiaux pendant huit ans. Orelsan et sa co-vedette Clara Choï ont réalisé eux-mêmes la majorité des cascades du film.
Malgré une attention médiatique considérable et une sortie stratégique durant les vacances scolaires belges, "Yoroï" n'a pas su capter l'intérêt du public pour son premier jour. Le film n'a enregistré que 633 entrées réparties sur 14 salles. En incluant les avant-premières, le total atteignait environ 1 700 spectateurs au 30 octobre. Les professionnels qualifient déjà ce démarrage d'"accident industriel" potentiel. L'espoir demeure que les performances du film s'améliorent dans les jours à venir.